Un communiqué du procureur de Strasbourg publié mercredi indique que la jeune Strasbourgeoise aurait perdu la vie à cause d’une "intoxication au paracétamol absorbée par automédication".
Les circonstances de la mort de Naomi Musenga, le 29 décembre, juste après avoir contacté le SAMU de Strasbourg ont été révélées mercredi 11 juillet. Selon les informations du procureur de la République de Strasbourg, elle est morte "d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours". Le paracétamol reste un médicament. Il peut donc avoir des effets secondaires, parfois graves.
Le procureur aurait reçu des membres de la famille de la jeune fille le 10 juillet pour leur tenir au courant des conclusions de l’enquête, soulignant leur avoir expliqué le fait que "les éléments médicaux obtenus lesquels expliquent le décès de Naomi Musenga comme étant la conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours", selon Midi Libre.
Le décès de la Strasbourgeoise de 22 ans avait soulevé une vague d’indignation en France. Il s’avère que l’opératrice du SAMU aurait traité son appel de détresse avec indifférence. Une diffusion d’un document sonore sur la conversation entre elles a été faite sur les réseaux sociaux. Le procureur a par ailleurs détaillé que "la destruction évolutive des cellules de son foie a emporté défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès".
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