Une enquête judiciaire a été ouverte après la mort inexpliquée d’un étudiant de médecine à Nantes. Ce dernier a reçu une injection du vaccin d’AstraZeneca contre la Covid-19.
Le vaccin d’AstraZeneca contre la Covid-19 continue de faire parler de lui. Le sérum fait l’objet d’une nouvelle suspicion après la mort toujours inexpliquée d’un étudiant en médecine de 24 ans à Nantes. Le jeune homme a reçu une dose du sérum quelques jours avant son décès. Selon les explications apportées par sa famille sur le récit de RTL, Anthony, étudiant en 6e année de médecine, avait souffert de maux de ventre mercredi dernier et avait confié qu’il envisageait de voir un médecin. Son corps inanimé a été retrouvé chez lui le lendemain.
Inquiets de son silence, les membres de sa famille ont prévenu les secours. Les pompiers ont donc déverrouillé la porte et sont tombés sur le cadavre d’Anthony, déraille Le Figaro. D’après l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les résultats de l’autopsie ont révélé que le décès du jeune homme serait lié à une hémorragie interne causée par une thrombose, un caillot de sang. Une enquête judiciaire est en cours à la suite de ce drame. Conformément au calendrier vaccinal du gouvernement pour les soignants, l’étudiant interne au CHU de Nantes a reçu une première dose d’AstraZeneca il y a 10 jours. A ce stade, aucun lien entre le décès et la vaccination n’a encore été établi.
L’ANSM va se pencher sur le cas de cet étudiant en 6e année. L’agence a dénombré 13 cas de thrombose en France sur plus d’un million d’injections, dont trois cas rares sur deux femmes de 24 et 26 ans et un homme de 51 ans. C’est pourquoi le vaccin d’AstraZeneca a été interdit aux moins de 55 ans. L’utilisation de ce sérum contre le coronavirus a repris après sa suspension dans de nombreux pays européens.
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