Des jeunes disant avoir été "piqués" dans des discothèques nantaises ont décrit un malaise. Ils ont déposé des plaintes au parquet de Nantes.
Sur le récit de France Bleu Loire Océan mercredi 2 mars, la chaîne France Info relate que de nouvelles victimes de piqûres à la seringue dans les discothèques de Nantes ont déposé plainte ces derniers jours.
Au total, le parquet a reçu 10 plaintes, dont trois, vendredi dernier. Il s’agit de jeunes, la plupart des femmes, indiquant avoir été drogué via une piqûre pendant une soirée dans plusieurs boîtes de nuit.
Toutefois, jusqu’ici, la présence de la "drogue du violeur" (GHB) n’a pas pu être attestée.
Depuis l’annonce de ces faits, mercredi 16 février, une procédure spécifique de prélèvements sanguins a été mise en place en collaboration avec la direction départementale de la sécurité publique de Loire-Atlantique et le CHU de Nantes. Les résultats de ces analyses sont attendus dans les 10 prochains jours.
Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes, a apporté plus de précision. Il a indiqué que le nombre élevé de plaintes peut aussi bien s’expliquer par "une hausse réelle des faits que par les actions de sensibilisation fortes qui ont été menées par les services de police ces derniers jours, à Nantes, auprès des gérants d’établissements".
Selon le magistrat, "aucune des dix personnes ayant déposé plainte n’a évoqué avoir pu subir une agression à caractère sexuel".
Certaines victimes ont eu des vertiges, juste après avoir senti comme une piqûre. Au micro de France Bleu Loire Océan, une étudiante de 20 ans a témoigné qu’en fin de soirée, elle a eu très mal au bras, puis très mal à la tête sans raison apparente. Et le lendemain, "j’ai un bleu avec un petit point rouge au milieu, je n’ai pas du tout relevé que c’était une piqûre au début", a-t-elle raconté.
> Lire d’autres faits divers en France