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Depuis la réouverture des boîtes de nuit en France, le mercredi 16 février, des jeunes femmes disent avoir été ‘piquées’ dans des discothèques nantaises, décrivant ensuite un malaise.
"Une dizaine de personnes, exclusivement des jeunes femmes, nous signale ce type de faits", indique le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, rapporte France Bleu. Les faits rapportés se sont déroulés dans plusieurs boîtes de nuit de Nantes et ses alentours. "Certaines jeunes femmes présentent des vertiges, juste après avoir senti comme une piqûre", continue le procureur.
Une étudiante de 20 ans relate à France Bleu Loire Océan : "en fin de soirée, j’ai eu très mal au bras, puis très mal à la tête sans raison apparente". Et le lendemain, "j’ai un bleu avec un petit point rouge au milieu, je n’ai pas du tout relevé que c’était une piqûre au début".
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Sur les réseaux sociaux, la jeune femme a découvert plusieurs témoignages similaires. L’étudiante s’était aussi rendue chez un médecin pour faire une prise de sang, "mais c’était trop tard pour savoir ce qu’on m’avait injecté. Le produit ne reste qu’un certain temps dans le sang".
Le procureur appelle les personnes victimes de ce genre de faits à se manifester rapidement auprès des gendarmes ou des policiers. Une enquête a été ouverte pour ’administration de substances nuisibles à la santé’.
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