Le décès de ce lycéen fait suite à une fusillade survenue devant le hall d’un immeuble connu comme un lieu de trafic de stupéfiants dans le quartier des Dervallières (Nantes).
Les habitants du quartier des Dervallières à Nantes sont dans la tristesse, l’émotion et ressentent un certain sentiment d’abandon après le décès d’un lycéen. L’adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures ce mercredi après avoir été admis à l’hôpital dans un état critique lundi 11 janvier. Lors de la fusillade, la jeune victime a reçu des tirs de chevrotine à l’œil et à la carotide, a souligné Ali Rebouh, adjoint au maire et élu en charge du quartier sur le récit de RTL. Un jeune majeur a été également touché au genou par les tirs provenant d’une voiture. D’après une source policière, les faits ont eu lieu devant le hall d’un immeuble connu comme un lieu de trafic de stupéfiants, dans ce quartier dit de "reconquête républicaine".
L’adolescent scolarisé en seconde professionnelle "Négociation et relation client" au lycée du Sacré Cœur de Nantes était "très apprécié" de ses camarades de sa classe. Un soutien psychologique a été mis en place pour aider ces derniers à affronter la situation. Des riverains ont signé une pétition après cette fusillade pour réclamer la fin des nuisances liées au trafic de drogue. Une réunion était donc prévue le 20 janvier entre les locataires, la mairie, la police et le bailleur social. "Les habitants nous avaient alertés sur une situation invivable avec des problèmes d’incivilités et de propreté dans le hall de leur immeuble depuis plusieurs mois", raconte Ali Rebouh. D’après l’élu, la solution simple pour régler le problème de la drogue à Nantes n’existe pas encore, mais il ne faut pas baisser les bras.
Lors d’une conférence de presse en décembre, le procureur de Nantes Pierre Sennès a annoncé que 35 fusillades ont été recensées à Nantes en 2020 contre 64 en 2019.
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