LD/SIPA
Murs tagués, pneus brûlés ou encore fumigènes sur le parking, le centre pénitentiaire de Nancy a été pris pour cible par plusieurs individus vendredi soir.
Il était vers 21 heurs vendredi lorsque plusieurs individus ont attaqué le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville à Nancy. Après avoir frappé la porte d’entrée principale à coups de marteau, ils ont des murs. D’après le secrétaire général adjoint du syndicat Ufap-Unsa Justice Grand Est, Jean-Claude Roussy, au moins une dizaine d’impacts ont été enregistrés sur la vitre pare-balle de la porte d’entrée principale. Celle-ci n’a toutefois pas été brisée. D’après l’Est Républicain cité par Le Figaro, l’attaque a été perpétrée par six hommes identifiés par la police comme des "Black Blocs". Ce fait divers s’est produit à la veille d’une manifestation anti-nucléaire prévue samedi après-midi à Nancy.
Jean-Claude Roussy a fait part de l’inquiétude de ses collègues de voir un établissement assailli. C’est un signe fort de s’en prendre à l’institution, a noté le responsable syndical. "Ce sont des personnes qui osent tout, il y a des caméras devant l’établissement", a-t-il ajouté. Le secrétaire général adjoint du syndicat Ufap-Unsa Justice Grand Est a relevé d’autres tags comme "ACAB" (All cops are bastards, NDLR) et "feu aux prisons" sur les murs extérieurs du centre pénitentiaire. Des pneus brûlés et des fumigènes étaient également observés sur le parking.
A la suite de cette attaque, Jean-Claude Roussy appelle à renforcer la vidéosurveillance pour informer les gens qu’ils vont se faire prendre, car la peur ne peut pas s’installer comme cela.
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