De nombreux actes de mutilation de chevaux ont été observés en France, ces derniers mois. Les gendarmes multiplient leurs mobilisations de prévention en Mayenne.
Entre juin et août, sept chevaux ou ânes ont été mutilés en Seine-Maritime. Durant le week-end du 5 au 6 septembre, une jument a été retrouvée morte mutilée dans le Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes). Ces actes de cruauté envers les animaux se sont multipliés, ces derniers mois, en France. Ils engendrent ainsi la psychose dans les écuries et les centres hippiques, note France Info.
Face à cette situation dramatique, la gendarmerie de Mayenne se mobilise et multiplie les opérations de prévention. Alors que les courses s’enchaînent à l’hippodrome de Craon, les gendarmes à cheval distribuent notamment des tracts.
"Depuis plusieurs jours, il y a des patrouilles qui sont dédiées, le jour, la nuit, parfois avec des véhicules qui sont banalisés", a expliqué le colonel Denis Aubert, commandant du groupement de la gendarmerie de Mayenne. Il a également révélé le déploiement d’un hélicoptère, donc la mobilisation de toute la gendarmerie pour faire la surveillance et les investigations.
La chaîne rappelle qu’en Mayenne, deux chevaux ont été mutilés. Ainsi, pour éviter que les éleveurs ne prennent les armes, les gendarmes ont lancé cette opération de prévention.
En France, une vingtaine d’affaires de violences sur des animaux font actuellement l’objet d’une enquête. Aucun suspect n’a encore été jusqu’ici, appréhendé. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a toutefois, annoncé que tous les services sont mobilisés pour que justice passe.
> A lire aussi : Mutilations de chevaux : quelles sont les recommandations du gouvernement ?