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Le président de la République Emmanuel Macron a aussitôt réagi en dénonçant un "acte de terrorisme", "islamiste", "qui ne fait pas de doute". Il a également fait part de "la solidarité de toute la Nation".
Une attaque au couteau a eu lieu ce samedi 22 février, en marge d’une manifestation de soutien au Congo près du marché du canal couvert à Mulhouse. Le bilan de l’assaut fait état d’un moins un mort et plusieurs blessés. Selon les autorités, un Portugais de 69 ans, qui s’était interposé pour protéger les forces de l’ordre, a perdu la vie, tandis que plusieurs personnes ont été blessées. Deux policiers municipaux ont été gravement touchés, dont l’un souffrant d’une blessure à la carotide et l’autre au thorax. Leurs blessures ont nécessité leur hospitalisation en urgence absolue. Trois autres agents ont été moins sévèrement affectés, rapporte Le Figaro.
Le suspect, né en Algérie en 1987, a été rapidement identifié et placé en garde à vue. Fiché pour risque de terrorisme, il est déjà sous contrôle judiciaire et en situation d’obligation de quitter le territoire, en attente de plusieurs jugements. Au moment des faits, il aurait crié "Allah Akbar" lors de son passage à l’acte, accentuant les soupçons d’une motivation terroriste. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête, qui vise notamment à établir d’éventuelles connexions avec une entreprise terroriste, alors que la piste terroriste semble de plus en plus plausible.
Sur les lieux de l’attaque, les forces de l’ordre ont établi quatre périmètres de sécurité afin de sécuriser l’endroit et préserver les preuves. De nombreux policiers, complétés par des militaires de l’opération Sentinelle, ont été dépêchés sur place, tandis que des équipes de la police scientifique procédaient aux relevés nécessaires. Ces mesures témoignent de la gravité de l’attaque et de la détermination des autorités à élucider ce drame.
Le président Emmanuel Macron a qualifié l’incident d’"acte de terrorisme islamiste" et a exprimé sa solidarité avec les victimes et leurs proches. Il a affirmé la volonté du gouvernement de continuer la lutte contre le terrorisme sur le sol français. La maire de Mulhouse, Michèle Lutz, a aussi fait part de son émotion et de son indignation via les réseaux sociaux. Elle a évoqué "l’horreur qui vient de s’abattre sur notre ville" et a appelé à une confirmation judiciaire de la piste terroriste.
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