Des activistes écologiques ont dérobé les portraits d’Emmanuel Macron dans les mairies.
Pour dénoncer l’inaction des dirigeants français face au réchauffement climatique, des activistes du mouvement ANV-Cop21 ont décroché les portraits d’Emmanuel Macron. La semaine dernière, ils en ont déjà dérobé quatre dans des mairies. Jeudi 28 février, ils ont une fois de plus poursuivi leurs actions dans des arrondissements de Paris (3e et 4e), a raconté LCI qui était présent lors de ces deux opérations.
Ayant comme slogan : "Climat, justice sociale, sortons Macron.", ces activistes ont ainsi expliqué qu’au lieu de "sortir" pour de vrai le chef de l’Etat, ils expulsent son portrait.
Pour ces opérations, les militants écologistes ont employé les mêmes méthodes. En prétextant une visite de la salle où se trouve le portrait, ils le dérobent et l’exhibent à côté d’une banderole. Selon une responsable d’ANV-Cop21, ces portraits dérobés sont soigneusement classés par les activistes après leurs actes. Mais elle a refusé d’indiquer le lieu et de ce que ces derniers comptent en faire.
Concernant leur port de gilets Jaunes, ils ont précisé avoir utilisé ces gilets depuis leur création en 2015 lors de la Cop21. D’ailleurs, leur mode opératoire a été toujours le même. Fin 2015 par exemple, ils ont saisi des chaises dans des agences bancaires avant de les rendre plusieurs mois plus tard. A l’issue de cette dernière action dans les mairies, les militants ont de nouveau lancé un "appel à la généralisation de telles actions de réquisition sur la France".
D’après la responsable d’ANV-Cop21, par leurs actions, ces activistes peuvent être poursuivis pour vol en réunion et manifestation non déclarée. D’ailleurs, à la suite de ces actes de la semaine passée dans le 5e arrondissement de Paris et le 2e arrondissement de Lyon, une plainte a été déposée. Alors, deux personnes ont été placées en garde à vue à Lyon et l’un d’entre eux comparaitra devant le juge début septembre.