Un homme de 78 ans, qui était jugé en liberté devant la cour d’assises de la Moselle pour avoir étranglé son épouse en 2019, a mis fin à ses jours avant le début du deuxième et dernier jour de son procès le mardi 6 février.
Le cadavre a été retrouvé tôt le matin sur les rives de la Moselle à Thionville. Un septuagénaire, qui était en liberté depuis le lundi 5 février devant la cour d’assises de la Moselle pour avoir étranglé sa femme en 2019, s’est suicidé avant la reprise de son procès mardi, ce qui a conduit à l’arrêt de l’action judiciaire. "La cour a été avisée par le parquet de Thionville du décès de Gérard Lang", a affirmé la présidente de la cour d’assises de la Moselle, Delphine Chojnacki, rapportent les médias français comme BFMTV.
Le septuagénaire a tué sa femme dans le sous-sol de leur maison à Kanfen, en Moselle, près de la frontière luxembourgeoise, en mai 2019. Il avait été arrêté peu après les événements et avait avoué les faits lors de sa garde à vue, dans le contexte d’un divorce tumultueux.
> À lire aussi : Moselle : une femme accuse son mari de séquestration et torture depuis 2011
L’audience avait commencé lundi avec un accusé qui semblait avoir des difficultés à entendre ou à comprendre les accusations portées contre lui, ce qui a conduit l’avocat de la défense, Thomas Hellenbrand, à demander à plusieurs reprises le renvoi de l’affaire. "Entre justice et humanité, il faut essayer de penser avant tout à l’humanité. Or, il est humain de ne plus juger les gens dans ces conditions-là, quand ils sont trop âgés", a exprimé Me Hellenbrand lorsqu’il a appris la mort de son client.
Gérard Lang avait été initialement placé en détention provisoire pendant 10 mois en 2019, mais il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire lors de l’épidémie de Covid-19, en raison de ses conditions de santé liées à son âge.
> Voir plus de faits divers en France sur LINFO.re