Le tribunal de Thionville a prononcé jeudi 4 juillet une sentence de trois mois de prison avec sursis à l’encontre d’un enseignant de français du collège d’Uckange (Moselle), coupable de violences envers un élève. En plus de cette peine, il lui a été interdit d’exercer sa profession pendant une période de deux ans.
À Uckange, petite commune de quelque 6 000 âmes, un collégien accusait un enseignant d’avoir jeté une veste à son visage et de l’avoir violemment bousculé le 6 novembre dernier au collège Jean Moulin. Jugé coupable, l’enseignant a écopé de trois mois de prison avec sursis et s’est vu interdire toute activité en contact avec des mineurs pendant deux ans. Il a cependant été acquitté des accusations de violence sur un autre jeune. Cinq plaintes avaient été déposées contre cet enseignant contractuel de l’Éducation nationale, en poste depuis 2012. À l’audience du 12 juin, il a reconnu avoir tenu des propos injurieux lors d’une correction de dictée après un épisode de bavardage, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
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Le professeur a toutefois contesté les accusations de violence formulées par des élèves, affirmant qu’il n’avait pas perdu son calme, ni crié, ni endommagé de mobilier, ni avoir frappé quelqu’un. Pourtant, un certificat médical présenté par un élève attestait d’une journée d’incapacité. L’avocat du collégien, Jordan Michel, avait décrit l’état émotionnel de son client, nécessitant un suivi par un centre médico-psychologique et la décision de changer d’établissement l’année prochaine en raison de critiques reçues pour avoir déposé plainte.
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