KONRAD K./SIPA
L’idée a été portée par le vice-président en charge de l’application des peines à la maison d’arrêt de Sarreguemines (Moselle), soutenu par la direction de l’établissement pénitentiaire. Certains détenus pourraient retrouver leur liberté plus tôt que prévu en acceptant de se faire vacciner contre la Covid-19.
La vaccination est aujourd’hui une arme très importante dans la stratégie de lutte contre le coronavirus. Afin de convaincre les détenus de se faire administrer l’antidote, le vice-président en charge de l’application des peines à la maison d’arrêt de Sarreguemines (Moselle) a fait une proposition cette semaine.
D’après plusieurs médias, les détenus sont incités à la vaccination en échange d’une remise de peine. Il s’avère que la direction du centre pénitentiaire est favorable à cette idée.
"Cette procédure permettrait à toute personne incarcérée, ayant vocation à sortir de prison dans les mois à venir, de bénéficier d’une courte remise de peine, allant de quelques jours à quinze jours maximum", précise la source.
Cette proposition ne concerne cependant que les personnes enfermées pour "des petits délits, avec des courtes peines". La procédure exclue "celles incarcérées pour des infractions sexuelles, violences sur mineurs et violences conjugales ou intrafamiliales en seraient de fait exclues. Tout comme les détenus en attente d’un jugement".
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