Dans la zone du Haut-Vernet, de nouvelles fouilles ont abouti à la mise au jour d’un fragment osseux supplémentaire appartenant au petit Émile… Toutefois, la cause de sa mort est toujours inconnue.
Depuis le 30 mars, les recherches ont repris dans la région du Haut-Vernet avec des résultats fructueux. Le procureur d’Aix-en-Provence a confirmé la découverte d’un nouveau fragment osseux d’Émile, à proximité de l’endroit où son crâne puis ses vêtements avaient été retrouvés une dizaine de jours auparavant. "Un petit bout d’os appartenant à Émile a effectivement été retrouvé dans la même zone que les vêtements, en contrebas du crâne", a souligné le lundi 8 avril, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Une information qui confirme celle du Parisien.
Le magistrat a expliqué que malgré cette découverte, aucune avancée n’a été réalisée quant à la cause du décès de l’enfant. Il a toutefois précisé que le fragment osseux a été formellement identifié par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) comme appartenant à l’enfant âgé de deux ans et demi, rapportent les médias nationaux comme TF1Info.
> À lire aussi : Affaire Émile : "On n’aura peut-être pas tous les éléments pour définir les circonstances du décès"
Les gendarmes, au nombre d’une centaine sur place selon BFMTV, continuent de balayer le périmètre dans l’espoir de retrouver des ossements du petit garçon disparu le 8 juillet. Une dizaine de légionnaires, avec une mission spécifique de fouille approfondie, ont renforcé les recherches. Depuis la découverte des premiers ossements fin mars, les effectifs ont diminué. L’accès au Haut-Vernet reste interdit jusqu’au lundi 15 avril.
Aucune découverte n’a encore permis d’élucider les circonstances de la mort du garçonnet. Les hypothèses restent ouvertes, entre chute accidentelle, homicide involontaire et meurtre, selon Jean-Luc Blachon, lors de son intervention médiatique début avril.
> Notre dossier sur l’affaire Émile