Dans une interview au Journal du Dimanche (JDD) ce dimanche, Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, déplore les différences de traitement entre les tragédies de Nahel et Thomas.
Marie-Hélène Thoraval exprime son désarroi face à la disparité de traitement entre les décès de Nahel et Thomas lors d’une interview accordée au Journal du Dimanche (JDD). La maire de Romans-sur-Isère regrette que la mort de Thomas ait été minimisée par rapport à celle de Nahel. Elle dénonce le traitement médiatique et politique divergent accordé à ces deux drames : "Contrairement à celle de Nahel, la mort de Thomas a été considérée comme un fait divers quasiment anecdotique."
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La maire divers droite note l’absence de minute de silence à l’Assemblée nationale pour Thomas, en comparaison avec la mobilisation et la réaction nationale après la mort de Nahel. Elle pointe du doigt l’ "exaspération des Français" face à "ces groupes de jeunes" au "comportement insupportable." Marie-Hélène Thoraval évoque les difficultés auxquelles sont confrontés les citoyens qui respectent les règles et paient des impôts, mais se sentent embêtés par des comportements dérangeants.
Malgré les menaces de mort reçues suite à son intervention sur BFM, l’élue a reçu un soutien massif de la part d’anonymes. Elle insiste sur le fait que ce soutien provient de Français de diverses origines, "exaspérés comme les autres" et qui dénoncent "l’amalgame" que "ces délinquants font peser sur eux."
En ce qui concerne le quartier de la Monnaie, point focal des violences urbaines, Marie-Hélène Thoraval critique les délinquants qui détruisent les équipements municipaux plus rapidement qu’ils ne peuvent être reconstruits.
Source : 20minutes.fr