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Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé des "scènes honteuses" après les rassemblements à Paris et Lyon pour célébrer la mort du fondateur de Front National, Jean-Marie Le Pen.
Le décès de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, à l’âge de 96 ans ce mardi 7 janvier, a suscité des réactions pour le moins contrastées. Alors que certains ont rendu hommage à une figure historique de la politique française, des rassemblements festifs ont éclaté dans plusieurs villes, provoquant l’indignation d’une partie de la classe politique.
À Paris, plusieurs centaines de personnes se sont réunies sur la place de la République, rapporte BFMTV. Elles ont entonné des chants tels que "Il est mort !" et ont brandi des pancartes portant des messages comme "Quelle belle journée !". Ces scènes festives ont été marquées par des danses et des slogans anti-Front National. À Lyon, environ 600 manifestants, principalement des jeunes, se sont rassemblés place des Terreaux à 20h. Feux d’artifice, chants et tags tels que "Le Pen c’est ciao !" ont ponctué la soirée. Le cortège a traversé le Vieux Lyon, où des poubelles ont été incendiées, avant de revenir sur la place des Terreaux.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé sa désapprobation sur les réseaux sociaux. "Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre", a-t-il déclaré. Appelant à la retenue et à la dignité, il a qualifié ces manifestations de "scènes honteuses". Dans le Rhône, la Préfecture a mobilisé des moyens conséquents pour encadrer les rassemblements. Des équipages de la DIPN et de la CRS83 ont été déployés, totalisant environ 120 agents sur le terrain.
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Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses. https://t.co/NPPhfCNils
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 7, 2025
