Le devis atteignait plus de 100 000 euros, un montant trop élevé, selon la justice.
Le 16 novembre dernier, Élisa Pilarski a trouvé la mort des suites de plusieurs morsures de chiens dans une forêt de l’Aisne. D’après la justice, relayée par Franceinfo, les prélèvements ADN et salivaires des animaux impliqués dans cette affaire n’ont pas encore été envoyés au laboratoire, en raison de leur coût exorbitant.
Les circonstances du décès de la jeune femme restent encore floues, plus de trois mois après les faits. Pour rappel, Élisa Pilarski s’est promenée avec son chien alors qu’une chasse à courre se déroulait au même endroit.
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A ce stade, les prélèvements ADN et salivaires de tous les chiens présents dans la forêt de Retz le jour du drame se trouvent dans les bureaux de la justice. Ils attendent d’être envoyés à un laboratoire privé. Mais la justice juge le coût de ces analyses trop élevé, soit supérieur à 100 000 euros.
La juge d’instruction à Soissons et les enquêteurs de la PJ de Creil ont alors pris la décision de demander un nouveau devis chez un laboratoire concurrent.
Alexandre Novion, avocat du compagnon de la victime, a écrit lundi dernier à la juge d’instruction sur le devenir de ces analyses, annoncées comme prioritaires par le procureur de la République de Soissons.
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