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Une animatrice d’une garderie à Ploërmel (Morbihan) a été découverte en train de se shooter à l’héroïne sur son lieu de travail. Elle a été suspendue de ses fonctions.
Il s’agit d’une affaire qui date du 16 mai 2017. Une animatrice scolaire dans le Morbihan avait été prise par la directrice de l’ALSH en pleine injection de l’héroïne dans la salle de sieste de la garderie où elle travaillait, rapporte plusieurs médias. Ayant reconnu "spontanément" les faits, la jeune femme avait été le soir même licenciée.
Titulaire de son poste d’adjointe territoriale d’animation depuis 2014, la jeune femme estimait que le conseil de discipline qui avait étudié son dossier avait fait preuve de partialité. Qualifiant cette sanction de "disproportionnée", elle avait alors saisi la justice pour statuer sur son licenciement.
Mais visiblement, le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine) ne partage pas son avis. La justice estime que l’animatrice a "gravement manqué à ses obligations statutaires et déontologiques". La sanction disciplinaire de révocation n’est donc pas jugée disproportionnée. Le tribunal vient de valider le licenciement de cette animatrice scolaire, selon le quotidien 20 Minutes.
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