En réponse à un "appel national", de nombreux "Gilets Jaunes" ont manifesté à Montpellier, dans l’Hérault, samedi 9 novembre. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Dans le cadre de la 52e journée de mobilisation des "Gilets Jaunes", des manifestants se sont rassemblés à Montpellier (Hérault) en réponse à un "appel national", samedi 9 novembre. D’après Le Figaro, entre 600 et 700 personnes ont défilé dans une ambiance tendue et marquée par plusieurs arrestations. Certains ont porté des banderoles sur lesquelles étaient inscrits des slogans comme : "L’enfer des pauvres fait le paradis des riches", "Peuple, tu as le devoir d’insurrection quand le gouvernement viole tes droits" ou encore "C’est le capitalisme qui nous pourrit la vie", note le journal.
Les "Gilets Jaunes" ont été encerclés par de nombreux cordons de CRS en début d’après-midi. L’accès à la gare, au centre commercial du Polygone et à la préfecture a été bloqué. D’après l’avocate Sophie Mazas, présidente de la Ligue des droits de l’Homme de l’Hérault : "De nombreux adolescents qui étaient dans des boutiques et fast-food du secteur voient les forces de l’ordre charger, gazer et matraquer". Elle a ajouté qu’ils n’avaient aucune issue, même pour exécuter les ordres de dispersion.
France Bleu Hérault a affirmé que plus de dix personnes ont été interpellées. Il s’avère que des manifestants portant des masques à gaz, des casques ou des cagoules, auraient lancé des fumigènes et des pétards aux forces de l’ordre. Selon le rapport de la préfecture, un policier a été blessé par un coup de casque reçu à la jambe.
A quelques jours avant le premier anniversaire du mouvement, des "Gilets Jaunes" auraient également manifesté ailleurs en France : à Toulouse, Bordeaux ou Strasbourg, selon plusieurs médias.
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