Serein, le porte-parole du gouvernement de Nouvelle-Calédonie Christophe Gygès a déclaré à la presse qu’il se tenait à la disposition de la justice après sa mise en examen pour concussion.
La presse calédonienne a rapporté mardi la mise en examen de Christophe Gygès en charge de l’économie au sein du gouvernement collégial calédonien. Cette procédure,visant le porte-parole du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a été décidée après qu’il a été soupçonné d’avoir perçu des indemnités présumées indues en 2014 dans le cadre d’un changement de poste. "Ce dossier a été classé sans suite une première fois. Je suis donc serein et me tiens à la disposition de la justice", a confié le principal intéressé au quotidien Les Nouvelles-Calédoniennes cité par Le Figaro.
Cette affaire a déjà circulé sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années. Christophe Gygès (droite loyaliste) est reproché d’avoir perçu 5,5 millions CFP d’indemnités (45 800 euros), lors d’un changement de poste. Une somme qui s’opposerait à la réglementation en vigueur. Le porte-parole du gouvernement de Nouvelle-Calédonie était le collaborateur de Sonia Backés alors membre de l’exécutif et actuellement présidente de la Province sud, jusqu’au 12 juin 2014. Le mois suivant, après les élections territoriales, il a occupé le poste de directeur de cabinet.
Christophe Gygès a donc reçu les indemnités contestées entre ces deux postes, séparés de quelques jours seulement. Deux arrêtés étaient alors signés, l’un a mis fin à ses fonctions et l’autre lui en a attribué de nouvelles. La justice s’interroge également sur la rémunération supérieure au barème légal de Christophe Gygés. "Tous les actes ont été validés par le contrôle de légalité et par la paierie de Nouvelle-Calédonie", a justifié le porte-parole de l’exécutif.
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