J.M. HAEDRICH/SIPA
Lundi 30 mai, Sonia Rolland, a été mise en examen à Paris pour ‘recel de détournement de fonds publics’, ‘corruption’ et ‘abus de biens sociaux’ en marge de l’affaire des ‘biens mal acquis’.
La justice reproche à l’ancienne Reine de beauté d’avoir accepté, il y a plusieurs années, un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris, cadeau d’Omar Bongo, président du Gabon de 1967 à 2009 (année de son décès), révèle Le Parisien, cité par RTL comme source. Cela fait une décennie qu’une enquête a été ouverte en France concernant les ‘biens mal acquis’.
Il s’agit de biens immobiliers de luxe devenus propriétés de présidents africains. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir détourné une grande partie des caisses de leurs pays respectifs, profitant d’un système d’achat occulte, pour acquérir ses biens. Pour le juge d’instruction en charge du dossier, Sonia Rolland aurait dû savoir que ce ‘cadeau’ avait été acquis via un montage financier dit ‘occulte’.
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La Miss France 2000 avait déjà été entendue par l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Elle avait assuré : "je ne connaissais pas le mode de financement et je ne m’en suis pas intéressée (…) et je ne savais pas que la famille Bongo avait acquis autant de biens en France".
D’après son avocat, Sonia Rolland a reconnu avoir fait "preuve de naïveté", en précisant : "ma cliente était âgée de 22 ans, elle sortait d’une période où elle était projetée dans un univers dont elle ignorait tout". Il martèle que l’ancienne Miss "conteste toute infraction".
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