SYSPEO/SIPA
C’est le résultat de l’autopsie réalisée, mardi 10 août, à l’institut médico-légal de Nantes. La nature de l’arme du crime n’a cependant pu être déterminée.
Le Père Olivier Maire a été tué dans la nuit du dimanche 8 à lundi 9 août en Vendée. Après l’autopsie du corps réalisée mardi à Nantes, le parquet de La Roche-sur-Yon a affirmé que le prêtre est mort des suites de "coups violents" portés à la tête.
"La victime présentait six lésions, toutes situées à la tête, occasionnées par des coups violents", précise le communiqué relayé par les médias. "Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups aient été portés".
L’autopsie n’a en revanche pas permis de déterminer l’arme utilisée par l’auteur présumé des faits, E. Abayisenga. Concernant ce dernier, la procureure de la République a confirmé son hospitalisation en milieu psychiatrique. Sa garde à vue a été levée lundi après-midi car c’était jugée incompatible avec son état psychique.
Dans un message publié sur Twitter, le président de la République, Emmanuel Macron a exprimé "toute sa sympathie" à la communauté religieuse des Montfortains, de laquelle le prêtre était issu. "Au nom de la Nation, je rends hommage au Père Olivier Maire", a-t-il écrit.
Il portait jusque dans les traits de son visage la générosité et l’amour de l’autre. Au nom de la Nation, je rends hommage au Père Olivier Maire. Pensées chaleureuses pour les Montfortains et tous les catholiques de France. Protéger ceux qui croient est une priorité. https://t.co/meWKC8ZWWB
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 9, 2021
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