Illustration - ALLILI MOURAD/SIPA
Dans la nuit du mercredi 20 à jeudi 21 mars, Nordahl Lelandais a assisté à la reconstitution des dernières heures du caporal Arthur Noyer.
Le dispositif de sécurité des gendarmes a été mis en place à Chambéry, dans le cadre de la reconstitution de l’assassinat d’Arthur Noyer. Ils ont bloqué la rue de la République à la sortie du carré Curial durant des heures. C’était sur cet axe que le caporal aurait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.
Présent sur les lieux d’un de ses meurtres présumés, Nordahl Lelandais a refait la scène. Face aux juges, enquêteurs et avocats, il s’est montré coopératif, tout en maintenant sa version des faits, rapporte Le Dauphiné Libéré. Après avoir pris Arthur Noyer en stop, le trentenaire a soutenu avoir d’abord été frappé par le jeune militaire avant de répliquer d’un coup de poing puis d’autres. Il a assuré que le caporal aurait été victime d’une chute mortelle.
Mis en examen pour assassinat, Nordahl Lelandais a longtemps nié, avant de reconnaître avoir récupéré le jeune caporal puis l’avoir déposé sur le bord de la route. Ensuite, il avait finalement admis sa mort, après une altercation qui aurait dégénéré. Mais le déroulé précis des faits n’est pas connu. C’est la raison pour laquelle cette reconstitution a eu lieu.
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