Identifié grâce à son ADN, l’homme a été interpellé mardi 30 novembre, à Rennes. II a avoué avoir tué Nadège Desnoix, une lycéenne de 17 ans, dans l’Aisne en mai 1994.
Le meurtre de Nadège Desnoix, découverte sur le chemin de l’école à Château-Thierry, dans l’Aisne, le 24 mai 1994, est resté dans le mystère pendant 27 ans. En 2011, un ADN inconnu avait été extrait de l’élastique à cheveux de la victime, un élément de la scène de crime. Confondu par son ADN, le suspect, Pascal Lafolie, a été identifié et interpellé le 30 novembre dernier.
P. Lafolie (54 ans) a été arrêté sur son lieu de travail à Rennes. En garde à vue, il a avoué être l’auteur du meurtre de l’adolescente. Le quinquagénaire a aussi admis des violences sexuelles sur la lycéenne. En imposant une fellation à la victime, il avait laissé son ADN sur l’élastique attachant les cheveux de cette dernière. Après les faits, il aurait giflé la jeune fille et porté des coups de couteau au niveau de sa poitrine.
Présenté devant le juge d’instruction, jeudi dernier, Pascal Lafolie a réitéré ses aveux. Il a été mis en examen et écroué pour le viol et le meurtre de Nadège Desnoix. Une connaissance du quinquagénaire ne semble pas "étonnée". "Je savais qu’il avait eu des histoires avec des filles", selon ses dires, rapporte L’Est Républicain. En 1997, il avait été condamné pour agression sexuelle sur une mineure. Cinq ans plus tard, la cour d’assises de Seine-et-Marne l’avait condamné pour un viol commis en l’an 2000.