JEANNE ACCORSINI/SIPA
Dahbia B., principale suspecte dans le meurtre de Lola, est enfin sortie de son mutisme. Ses révélations glaçantes ont été relayées, vendredi 4 novembre, par le journal Le Monde.
Le corps sans vie de la petite Lola a été retrouvé le 14 octobre dernier dans une valise dans le 19e arrondissement de Paris. Ce meurtre sordide a provoqué une vague d’indignations partout en France. Vendredi 4 novembre, Dahbia B., principale suspecte dans cette affaire, est finalement sortie de son silence. D’après un document consulté par Le Monde, la jeune femme de 24 ans serait passée aux aveux lors de sa quatrième audition. La suspecte, qui affirmait jusque-là n’avoir jamais vu Lola, aurait commencé à parler après que les enquêteurs lui ont montré cinq photos du cadavre de la fillette.
Les propos de Dahbia B. font froid dans le dos. Face aux enquêteurs, la suspecte aurait parlé d’un différend avec la mère de la fillette, gardienne de l’immeuble, qui lui aurait refusé un badge d’accès. "À partir de ce moment-là, j’ai eu la haine, je n’étais pas bien (...) Donc ce qui se passe, après je vois une fille qui arrive avec un passe et je lui demande de me le prêter", a-t-elle raconté aux enquêteurs. Après le refus de la jeune fille, elle a forcé cette dernière à monter avec elle dans l’ascenseur "et tout ce qui s’est passé, ça s’est produit dans l’appartement", a-t-elle déclaré. "En ressortant avec la mallette, il y avait la victime dedans", a-t-elle confié aux enquêteurs.
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Interrogée sur le meurtre de la petite Lola, Dahbia B. aurait ensuite déclaré qu’elle ne l’avait aucunement forcée, mais qu’elle est montée de son plein gré. "Je l’ai un peu tapée, je n’étais pas bien en fait j’ai fait ce que j’avais à faire (…) J’ai abusé un peu, histoire d’avoir mon plaisir et point barre", a-t-elle poursuivi. La suspecte aurait ensuite pris du vernis à ongles rouge avec lequel elle aurait inscrit le chiffre 1 et un 0 sur les pieds de la victime. Elle n’a toutefois pas précisé ce que cela signifiait.
