C’est un fait divers qui a marqué tout un pays, celui du meurtre macabre de Lola, 12 ans, retrouvé morte dans une malle à Paris, le 14 octobre dernier. Ses parents ont demandé une cérémonie "dans la sérénité, le respect et la dignité" pour ce dernier adieu.
Ce lundi 24 octobre se tiennent les obsèques de Lola, 12 ans, dans le Pas-de-Calais, à Lillers, d’où est originaire la mère de l’adolescente. En cette journée de recueillement, les parents de l’adolescente ont souhaité s’éloigner des "agitations politiques" engendrées par son meurtre. Ils souhaitent ainsi des funérailles "dignes et respectueuses." Si la messe est ouverte au public qui s’est présenté en nombre, l’inhumation au cimetière se fera dans la plus stricte intimité, par la suite.
Peu après 15 heures le vendredi 14 octobre, le père de Lola a cherché sa fille, puisqu’il s’inquiétait de son absence. Il a visionné les images de vidéosurveillance de son immeuble et a vu une jeune femme en sa compagnie. Cependant, la collégienne n’avait pas l’air d’être rassurée.
Peu après 23 heures, un SDF a signalé à la police qu’il a découvert une caisse dans laquelle se trouvait le corps sans vie de l’enfant dans la cour intérieure de l’immeuble où réside sa famille.
Lola est morte asphyxiée, mais elle présentait d’importantes blessures au cou. Son corps était dissimulé sous une couverture, dans la caisse en plastique et des sortes de Post-its avec les chiffres "1" et "0" ont été découverts posés sur ses pieds. Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol, commis avec actes de torture et de barbarie et recel de cadavres.
La suspecte principale, âgée de 24 ans, est née en Algérie et avait l’obligation de quitter le territoire français avant le drame. Sa situation a suscité de vives réactions politiques, c’est pourquoi les parents de l’enfant ont demandé à ce que l’utilisation de l’image de Lola à "des fins politiques" cesse. C’est pourquoi ils ont également demandé que celles et ceux qui souhaitent les soutenir, durant les obsèques, se présentent "sans écharpes officielles ou signe particulier d’appartenance à un organisme politique."
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