Sur Twitter, Marine Le Pen a relayé le meurtre de Johanna dans les Landes pour en faire un argument politique contre les étrangers. Scandalisé, le syndicat général des lycéens landais a décidé de porter plainte contre elle.
Dimanche 7 juillet, un passant a découvert le corps sans vie de Johanna Blanes, 24 ans dans un tunnel piéton de Mont-de-Marsan, dans les Landes. À la suite des investigations, les enquêteurs ont interpellé un homme de 32 ans, quatre jours plus tard. Des effets de la victime ont été découverts chez cet individu d’origine syrienne qui est également un réfugié politique. Il a été mis en examen pour "viol suivi de meurtre", puis écroué, a rapporté le journal 20 Minutes.
Quelques jours, Marine Le Pen s’est inspirée de ce terrible drame pour rappeler les effets indésirables sur l’accueil des migrants. La présidente du Rassemblement National a ainsi stigmatisé tous les migrants dans sa publication. Elle a dénoncé sur Twitter "la mise en danger de nos compatriotes par une immigration subie et incontrôlée". Sa publication a scandalisé l’antenne montoise du Syndicat général des lycéens (SGL).
Meurtre sordide de Johanna par un migrant syrien déjà condamné en 2018 pour violences conjugales : derrière les bons sentiments et la naïveté des immigrationnistes, il y a la mise en danger de nos compatriotes par une immigration subie et incontrôlée. MLP https://t.co/yc2fROAmOQ
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 13 juillet 2019
Une plaine pour incitation à la haine
Lundi 15 juillet, les responsables de ce syndicat landais ont écrit que "la mort de Johanna Blanes n’est pas une affaire politique". Marine Le Pen a décidé d’en faire un argument politique et un énième acharnement contre les étrangers, ont-ils continué. Ils ont ainsi décidé de "déposer plainte auprès du procureur de la République de Mont-de-Marsan ’pour incitation à la haine’".
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— Sara (@sara_croche40) 15 juillet 2019