Un accouchement par césarienne d’une chienne a pris une tournure dramatique. Un chiot a été oublié dans l’utérus de la Bulldog, entraînant une importante infection.
Depuis son enfance, Sylvie Ehrhart dans les trentaines adore les Bulldogs malgré leur "tête spéciale". Résidant à Heillecourt, dans le Meurthe-et-Moselle, cette femme en possède deux : un mâle et une femelle "Bella". Après un accouplement, cette dernière aurait du accoucher fin juillet, mais l’heureux événement a viré au drame.
D’après la maîtresse des chiens, l’accouchement des Bulldogs se fait par césarienne dans 90 % des cas, étant donné qu’ils ont un bassin pas très large et se fatiguent rapidement. L’opération de Bella était prévue le 19 juillet par Mathieu Lamant, le vétérinaire qui la suit à la clinique Vétonimo de Vandoeuvre.
La veille, Mathieu Lamant avait contacté Sylvie Ehrhart. Ayant un créneau de libre, il a décidé d’avancer l’intervention à l’issu de laquelle trois chiots ont été mis au monde. Sans explication, ces derniers meurent un à un au bout de quelques minutes. La trentenaire, qui avait appris par internet que la mise à bas devait avoir lieu le 29 juillet. Elle est convaincue que cette situation est dû au fait que l’accouchement par césarienne a été effectué beaucoup trop tôt. Elle était très déçue.
Quelques jours plus tard, la femme avait remarqué un comportement étrange de sa Bulldog. "Elle était dans un état terrible. J’ai cru qu’elle allait mourir ", confie-t-elle. En pleine nuit, l’animal a été conduite dans une autre clinique vétérinaire. D’après le diagnostique, un quatrième chiot a été oublié lors de la césarienne. Celui-ci a été découvert sans vie dans l’utérus de Bella.
Malgré la sévère infection que Bella a subie, elle s’en est quand même sorti. Il a néanmoins fallu lui ôter son appareil génital. Sa maîtresse déplore que sa Bulldog ne puisse dorénavant plus avoir des petits. "Elle a comportement de façon un peu plus agressif ", souligne-t-elle.
Le vétérinaire, reconnaissant son erreur s’est excusé auprès de Sylvie Ehrhart. Dans une lettre il a indiqué "une maladresse survenue lors d’un acte compliqué". Eprouvant un profond regret qui le hanterait le reste de sa vie, Mathieu Lamant a remboursé la totalité des frais de la césarienne, mais aussi de toutes les interventions effectuées pour sauver la chienne. Mais, la maîtresse de l’animal s’est indignée. Elle a porté plainte devant l’ordre des vétérinaires.
(Source : Vosges matin)
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