Chang Martin/SIPA
En 2021, Guillaume T., 20 ans, s’était donné la mort. Il accusait de viol Maxime Cochard, conseiller à la mairie de Paris, et le compagnon de ce dernier.
L’enquête sur l’éventuelle responsabilité de Maxime Cochard concernant le suicide en 2021 de Guillaume T., étudiant l’accusant de viol et dont le témoignage avait déclenché un mouvement #MeTooGay, a été classée sans suite, indique une source proche du dossier, selon les médias français comme 20 Minutes. Le parquet de Paris a confirmé que l’enquête a été classée le 3 mai dernier.
Pour Me Fanny Colin, avocate des mis en cause, "ce classement ne me surprend pas", appuyant : "toutes les accusations étaient fausses, celles de viol et celles de violences". Elle souhaite aussi que ses clients, qui avaient été "injustement évincés", "soient immédiatement réintégrés" professionnellement.
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Sur Twitter le 21 janvier 2021, Guillaume T. avait accusé de viol Maxime Cochard, alors élu du Parti communiste, et son compagnon. L’élu avait nié ces accusations qui avaient suscité plusieurs réactions quant aux violences sexuelles dans le milieu homosexuel.
Le PCF avait alors indiqué avoir demandé aux deux hommes "de se mettre en retrait de toutes leurs responsabilités du PCF Paris". Le 9 février 2021, Guillaume T. était retrouvé pendu dans sa chambre du campus de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Au nom de la famille du jeune défunt, Me Elodie Tuaillon-Hibon avait déposé "une plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", le 18 février 2021.
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