Illustration/AP-SIPA
Le décès de cette jeune femme âgée de 20 ans à Montpellier fait suite à la mort le 4 mai, d’un étudiant montpelliérain âgé de 23 ans.
La méningite a fait une seconde victime dans l’Hérault. Une jeune femme de 20 ans est décédée le 15 mai dernier à Montpellier des suites d’une méningite à méningocoque de type C. L’information a été révélée jeudi par l’Agence régionale de santé (ARS). Il s’agit du second cas mortel de cette maladie après celui d’un étudiant montpelliérain âgé de 23 survenu le 4 mai dernier à son domicile de Palavas-les-Flots, au sud de Montpellier. Dans les deux cas, "les premiers résultats des prélèvements bactériologiques ont confirmé une méningite d’origine bactérienne à méningocoques de type C", explique l’ARS citée par Europe1. Cependant, aucun lien n’a été établi entre ces deux cas après l’enquête épidémiologique.
Le Centre national de référence des méningocoques réalise actuellement des analyses complémentaires à l’Institut Pasteur (CNR) dans le but d’identifier précisément le germe. Les personnes qui sont entrées en contact de manière directe et prolongée avec les patients infectés ont été appelées à consulter leurs médecins traitants. Ils doivent alors suivre un traitement antibiotique préventif, a souligné l’ARS. Toujours est-il que le risque de transmission est faible. En réalité, le méningocoque est une bactérie très fragile lorsqu’il évolue en dehors de son environnement naturel, l’arrière-gorge.
A titre préventif, l’ARS rappelle qu’il existe un vaccin efficace contre la méningite de type C. Celui-ci "est recommandé depuis 2010 pour les personnes âgées de 12 mois à 24 ans et obligatoire chez les nourrissons nés depuis le 1e janvier 2018". Il est à noter que la méningite à méningocoque est une grave infection. Elle atteint la membrane du cerveau et survient le plus souvent chez les jeunes enfants, les adolescents et les jeunes adultes.
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