Nicole Belloubet a récemment présenté un récapitulatif sur les menaces d’attentats ayant ciblé des établissements scolaires du pays. Ces intimidations ont été communiquées via la messagerie des espaces numériques de travail (ENT).
Lors de son passage à RMC/BFM, la ministre de l’Éducation nationale a révélé des informations édifiantes concernant les menaces d’attaques contre les collèges et les lycées.
Alors que précédemment, le ministère avait initialement identifié plus de 150 établissements parisiens et régionaux comme ayant reçu des menaces d’attentats par le biais de la messagerie des Espaces Numériques de Travail (ENT), Nicole Belloubet a dévoilé une augmentation significative. En effet, le nombre d’établissements concernés s’est avéré être plus du double de ce qui avait été estimé initialement.
"À peu près 400 établissements visés sur une vingtaine d’académies" ont été visés par ces menaces, selon les précisions du membre du gouvernement.
Les menaces proférées à l’encontre des collèges et lycées ont été transmises par le biais de la messagerie des Espaces Numériques de Travail (ENT). C’est un outil essentiel qui assure la communication entre enseignants, élèves et parents. Parmi ces menaces, une vidéo choquante, montrant une scène de décapitation, a été adressée à plusieurs établissements. Par mesure de précaution, l’accès à cet envoi de message a été temporairement coupé. "Ces messages sont entrés par les comptes personnels de nos élèves. J’ai demandé que soit suspendue la messagerie des ENT pour réinitialiser les comptes, refaire passer des consignes" a expliqué Nicole Belloubet.
D’après ses déclarations, la ministre a exprimé l’intention de suspendre temporairement les Espaces Numériques de Travail (ENT) pendant les vacances de printemps afin d’entamer les premières mesures de sécurité. Elle a également souligné que cette initiative était menée en étroite collaboration avec les autorités locales.
Une concertation cruciale s’est déroulée jeudi dernier rue Grenelle, axée sur la sécurité numérique dans les écoles. L’objectif était de convenir d’une "feuille de route commune visant à renforcer la sécurité des espaces numériques de travail et des logiciels de gestion scolaire à court et moyen terme".
"Avec les représentants des élus et les éditeurs, nous allons déployer un véritable bouclier numérique" a assuré la ministre sur le réseau social X.