Plusieurs appels malveillants à l’encontre de la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, ont été recensés.
C’est la secrétaire d’État et porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, qui était prise pour cible. D’après les informations du magazine Le Point, depuis son entrée en fonction, celle-ci a reçu des menaces de mort qui sont systématiquement signalées aux services de police, selon son entourage.
Plusieurs appels malveillants à l’encontre de la porte-parole du gouvernement, ont été recensés, en provenance du sud de la France, début décembre. Ainsi, le parquet de Paris a ouvert une enquête et une habitante de l’Hérault, âgée de 30 ans, a été identifiée comme l’auteure d’au moins deux de ces appels. Ainsi, le parquet de Paris, qui avait initialement ouvert une enquête, s’est donc dessaisi au profit de celui Montpellier, d’où est originaire l’auteure présumée.
Connue des services de police, la trentenaire a été convoquée, et jusqu’ici, son sort judiciaire n’est pas encore connu. D’autres menaces ont été diffusées et l’enquête se poursuit. Une enquête également reprise par le SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Montpellier alors qu’au début, elle a été confiée à la police judiciaire parisienne.
Les membres du gouvernement, notamment les femmes, sont victimes de menaces en tous genres. En septembre, un individu a été reconnu coupable de provocation non suivie d’effet au crime ou délit par voie électronique contre Marlène Schiappa. L’homme, originaire de l’Oise, a posté des menaces de mort à l’encontre de la secrétaire d’Etat, sur un compte Facebook dévolu aux Gilets Jaunes. Il a été condamné à 150 euros de dommages et intérêts et 600 euros pour les frais d’avocat, par le tribunal correctionnel de Compiègne, comme l’a rapporté Le Courrier Picard.
>>> A lire aussi : Menace de mort envers la candidate LREM aux municipales à Lille : un homme arrêté