D’après le colonel William Vaquette, patron de la gendarmerie de Martinique, un règlement de compte est à l’origine de cette fusillade survenue lors d’un concert dans une salle de réception de Rivière-Salée, dans le sud de l’île antillaise.
Une fusillade a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’un concert organisé à Rivière-Salée en Martinique. Au moins sept personnes ont été blessées, dont trois dans un état grave, après qu’une vingtaine d’hommes armés et encagoulés auraient fait irruption dans une salle de réception de la commune située dans le sud de l’île antillaise. "Des hommes cagoulés ont débarqué avec des motos et ont forcé l’entrée pour accéder à la salle et ils ont commencé à fusiller, on ne comprenait pas ce qu’il se passait", a confié sur la radio locale RCI Daniel Mirsa, le gérant de la salle. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que ces hommes visaient un homme en particulier alors que des centaines de spectateurs étaient présents.
Après avoir ouvert le feu sur la foule, le commando armé s’est lancé à moto dans une course poursuite avec un automobiliste. Le groupe a tiré sur sa voiture, mais ne l’a pas atteint, selon une source proche du dossier. "Il ne s’agit pas d’une tuerie de masse, mais plutôt d’un règlement de compte", a précisé le colonel William Vaquette, patron de la gendarmerie de Martinique sur les propos repris par BFMTV. Avant ces deux fusillades, des coups de feu ont été entendus lors d’une autre soirée qui rassemblait 1 300 personnes dans la même commune de Rivière-Salée. Les gendarmes estiment que le même groupe de personnes armées était impliqué dans ce premier incident. Un appel à témoins a été lancé afin d’identifier les auteurs de la fusillade.
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