Un père de famille a engagé un tueur à gages pour assassiner sa femme et faire "massacrer" son amant supposé. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille.
Mercredi 10 janvier, un homme de 46 ans a été condamné à 7 ans de prison à Marseille pour avoir ourdi le projet de faire tuer son épouse et faire "massacrer" son amant supposé. Devant le tribunal correctionnel de la ville, il a reconnu les faits en estimant "mériter d’être en prison". "Je ne dormais plus depuis trois mois, j’ai perdu la boule. Pour moi c’était un film, je me le reproche tous les jours", a-t-il indiqué.
Comme le rapporte RTL, ce mari jaloux et père de 4 enfants a avoué son projet meurtrier dès le début de sa garde à vue en décembre 2022. "Je voulais la faire battre à mort dans la rue", a-t-il confié.
Cette affaire qualifiée d’"instigation à commettre un assassinat non suivi d’effet" par la justice a commencé le 29 décembre 2022. Une infirmière libérale a dénoncé le projet criminel de son époux ce jour-là. Elle s’est présentée à la police avec un homme surnommé "Virus", qui a expliqué avoir été recruté par le mari jaloux pour l’assassiner. A noter que ce tueur à gages est déjà connu de la justice pour des violences conjugales et une affaire d’escroquerie à l’assurance.
Devant les enquêteurs, Virus a détaillé les deux "mandats criminels" donnés par le mari, un commercial franco-israélien. Il a expliqué s’être vu proposer 5 000 euros pour "massacrer" l’ex-beau-frère du mari, soupçonné sans preuve d’être l’amant de sa femme. Ce projet a échoué, car la femme a réussi à enregistrer ses aveux dans lesquels il a admis avoir voulu "faire buter l’autre". Elle avait été mise au courant par un cousin auprès duquel "Virus" s’était ouvert des mandats criminels reçus.
L’époux a ainsi décidé de commanditer le meurtre de son épouse et plusieurs scénarios ont été envisagés, dont un faux accident de la circulation ou un home-jacking qui tourne mal. Des photos de l’infirmière ont été remises ainsi que l’immatriculation de son véhicule et des repérages ont été même effectués.
> A lire aussi : Royaume-Uni : un mari adultère a tué sa femme en 1982, il est démasqué 37 ans plus tard