ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
La douane a intercepté plusieurs importantes cargaisons de pièces automobiles contrefaites, considérées comme particulièrement dangereuses, au port de Marseille. En l’espace d’un an, près de 80 000 pièces ont été saisies.
La douane de Marseille a intercepté près de 80 000 pièces automobiles contrefaites, jugées "de haute dangerosité", au cours de l’année écoulée. Les contrefacteurs ont fabriqué de faux composants, imitant des pièces de marques telles que Renault, Citroën, Peugeot, Corteco, Volkswagen-Audi et Mahle. La première saisie, en mars 2023, a permis de découvrir 47 500 pièces dans un conteneur en provenance de Turquie, rapporte BFMTV. Cette opération a été rendue possible grâce à "un ciblage du service de contrôle du bureau des douanes de Marseille Port", comme l’a indiqué la direction Interrégionale des douanes de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué du 17 septembre.
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En novembre 2023, une inspection avait révélé plus de 14 000 pièces automobiles contrefaites, suivant le même modus operandi. La dernière saisie, fin juillet 2024, a permis de confisquer 11 183 pièces après une fouille d’un conteneur toujours venant de Turquie. Ce pays est le second plus courant pour les contrefaçons de pièces de rechange, après la Chine, selon la douane française. En plus de la fraude, la qualité médiocre des pièces est préoccupante. La douane a engagé des poursuites judiciaires, estimant que ces saisies représentent une perte d’environ quatre millions d’euros sur le marché légal.
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