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Deux élus proches de la sénatrice Samia Ghali ont été récemment placés en garde à vue dans une enquête sur une affaire de procurations douteuses.
A causes des procurations douteuses, Roland Cazzola et Marguerite Pasquini, deux élus de Marseille ont été récemment placés en garde à vue. Lundi 27 juillet, la maire de gauche, Michèle Rubirola, a affirmé dans la Provence, que les deux élus proches de la sénatrice Samia Ghali "restent adjoints" sans délégation. "Ils sont présumés innocents. On ne donne pas de délégation, on laisse la justice suivre son cours. Pour l’instant, ils resteront adjoints", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, les élus dans les 15e et 16e arrondissements lors des municipales à Marseille ne figuraient pas dans la liste des délégations publiée la semaine dernière par la municipalité. Une absence qui n’avait pas été commentée depuis par la maire, rapporte Le Figaro.
Une enquête a été ouverte sur des procurations douteuses établies dans le 8e secteur, remporté par la sénatrice ex-PS Samia Ghali, qui s’est ralliée à l’union de la gauche du Printemps marseillais après les élections. Ainsi, le 16 juillet, Roland Cazzola et Marguerite Pasquini ont été placés en garde à vue, puis libérés sans être poursuivi.
Pourtant, une autre enquête a également été ouverte sur d’autres procurations soupçonnées d’avoir été frauduleusement établies dans les 4e et 6e secteurs, deux bastions des Républicains. "La ligne rouge, c’est l’exemplarité. Alors, si un élu est mis en examen oui, la ligne rouge est franchie", a ajouté la maire élue sous la bannière du Printemps marseillais, avec le soutien des écologistes.