Une trentaine de caravanes ont envahi un parking près d’un supermarché du 10e arrondissement à Marseille. Des gens du voyage ont agressé les écoliers.
L’inquiétude a envahi une mère de famille, habitant dans le 10e arrondissement de Marseille lorsque ses enfants ont raconté que des gens leur ont jeté des projectiles à la figure pendant la récréation à l’école. Selon ses dires, ce sont les enfants qui ont rapporté avoir vu des adultes monter sur le toit du quai de chargement du supermarché d’à côté avant de lancer des objets dans la cour. "Il y avait du plastique, des pierres et même des bouts de verre", ont-ils indiqué.
Après avoir fait le recoupement des témoignages de plusieurs élèves, cette mère de famille et d’autres parents d’élèves ont découvert qu’une trentaine de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage ont envahi un parking privé, accolé à un supermarché. "Ils sont arrivés il y a une quinzaine de jours en fracturant le portail pour accéder au parking et s’installer illégalement. C’est hallucinant que rien n’ait été fait depuis", a expliqué une autre mère. Cette dernière a souligné qu’ils ont rencontré le directeur du supermarché. Il était désespéré, car un matin, ils ont trouvé des excréments dans les escalators.
Plusieurs gens du voyage s’en sont directement pris aux élèves de l’école provoquant la colère des habitants.
Alertée, la police ne s’est pas déplacée jusqu’à ce que des tirs d’armes à feu soient entendus dans la nuit de dimanche à lundi à proximité des lieux du squat.
Face à cette situation, le directeur de l’école n’a trouvé qu’une seule solution : poser de la rubalise dans la cour, car ces gens ne comptent pas partir.
Contactée, la maire des 9e et 10e arrondissements de Marseille, Anne-Marie d’Estienne d’Orves (DVD), a confirmé au journal Le Figaro être au fait de la situation. Elle a souligné être en contact avec les forces de l’ordre afin d’expulser les contrevenants.
"Nous avons été informés des faits en fin de semaine dernière. On a appelé la Division Sud de Marseille afin qu’ils se rendent sur place et qu’ils fassent un état des lieux afin de trouver une solution pour faire partir ces gens", a-t-elle renchéri. L’édile a affirmé qu’on ne peut pas se permettre d’avoir une cour à moitié fermée ou des enfants blessés parce que des gens jettent des projectiles.
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