Sarah ALCALAY/SIPA
Cette mesure a été décidée un an après l’attentat à la gare de Saint-Charles à Marseille.
Le 1er octobre 2017, la gare Saint-Charles de Marseille a été frappée par un attentat au couteau ayant coûté la vie à deux cousines. Un an après, le préfet de police des Bouches-du-Rhône Olivier de Mazières a déclaré qu’un drame similaire peut survenir à tout moment. Il a toutefois souligné que l’auteur de l’attaque n’habitait pas dans les Bouches-du-Rhône. A son avis, un résident du département n’aurait pas pu accomplir un tel acte. "Toutes les personnes radicalisées et violentes sont sous surveillance dans notre département", et "près de 560 personnes font l’objet d’une surveillance précis", a-t-il assuré.
Les autorités sur place veulent à tout prix éviter une récidive de ce genre de tragédie. Dans cette perspective, Olivier de Mazières a déclaré lundi matin sur France Bleu Provence que d’importants efforts ont été mis en place à Marseille. Parmi les mesures prises figure par exemple le renforcement de l’échange d’informations entre la SNCF, la RTM et les compagnies d’autocars. "Désormais il y a une instance de partage des renseignements qui nous permet de mettre en place des actions de contrôle coordonnées, à la fois sur les quais, aux abords des gares et dans les trains", a-t-il développé sur les propos relayés par 20 Minutes.
Par ailleurs, des réunions régulières sont organisées avec les municipalités des Bouches-du-Rhône. Toutefois, la menace reste toujours au maximum, a confié Olivier de Mazières.
Lire plus d’actualités à Marseille