Peggy, la fille de Philippe et Françoise Algisi, a été assassinée par son compagnon Rudy Pacault. Ce dernier a fait appel de sa condamnation et a été libéré en juin dans l’attente d’un nouveau procès.
Sur le récit du journal Le Parisien, la chaîne BFMTV relate la peur de Philippe et Françoise Algisi, les parents de Peggy, victime de féminicide en 2011.
Rudy Pacault, le meurtrier de leur fille a été libéré le 9 juin dernier dans l’attente du nouveau procès. Il a fait appel de sa condamnation et s’est installé à 5 kilomètres du domicile de ses beaux-parents dans la Marne. "Cinq kilomètres ? Autant dire que c’est quasiment notre voisin", ont-ils dénoncé avant de raconter qu’il y a 6 ans, ils l’ont vu au supermarché. "Je ne sais pas si quelqu’un peut s’imaginer ce que nous avons pu ressentir. J’ai croisé l’homme qui a tué ma fille, et qui a tenté de me tuer, entre deux rayons", a noté Françoise.
Les parents ont révélé leur crainte de croiser celui qui les a menacés de mort lors du terrible drame. Dans la soirée du 28 juillet 2011, Peggy, son compagnon et leurs deux enfants ont dormi dans l’ancienne maison des parents avant de partir en vacances. Au moment du coucher, Rudy Pacault s’est saisi d’un couteau de cuisine et monte à l’étage.
Philippe et Françoise Algisi ont entendu les cris de leur fille. A leur arrivée dans la chambre, Peggy a déjà reçu plusieurs coups de couteau. Rudy cherche par la suite à s’en prendre à ses beaux-parents. "Il n’arrêtait pas de crier qu’il voulait nous tuer tous les trois", a précisé la mère de famille.
La jeune maman a succombé à ses blessures. Son meurtrier a passé 13 mois en détention avant d’être libéré en attendant son procès aux assises. Ce dernier a eu lieu à la fin de l’année 2021. Rudy Pacault a été condamné à 15 ans d’emprisonnement. Il a fait appel et a été libéré 6 mois plus tard dans l’attente de sa nouvelle audience. Cette situation est insoutenable pour les parents de la victime. "Il a poignardé ma fille sous mes yeux. C’est insurmontable d’imaginer que je puisse le croiser à chaque fois que je vais faire mes courses", a lancé Françoise.
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