Il s’agit de l’un des plus gros dossiers de maltraitance animale des dernières années en France. Plus de 400 animaux ont été saisis dans le Nord et la Somme en mars 2023.
Le procès de "l’élevage de l’horreur" s’ouvre mercredi 10 juillet, rapporte RTL. Trois éleveuses "De la Patte d’Or" et trois vétérinaires comparaissent devant le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe. Ils sont impliqués dans l’un des plus gros dossiers de maltraitance animale des dernières années en France.
En effet, en mars 2023, plus de 400 animaux ont été saisis dans le Nord et dans la Somme. Des chiots affamés et maltraités ont été maintenus dans des conditions effrayantes avant d’être vendus comme de vulgaires marchandises dans des salons ou sur Internet.
Ce procès a eu lieu grâce à une lanceuse d’alerte qui a passé dix mois à enquêter et à rassembler des témoignages glaçants sur la maltraitance infligée aux chiens. Ariel, bénévole dans une association de protection animale, a découvert de véritables usines à chiots derrière les portes fermées des bâtiments.
Selon ses dires, les animaux vivaient très souvent dans leur urine et leurs excréments. La nourriture et l’eau ont été insuffisantes, même en plein été.
Au micro de la chaîne, la lanceuse d’alerte a raconté qu’une grande majorité de chiens et de chiots sont atteints de différentes maladies non soignées. Outre la surpopulation dans les chenils, de petits chiens sont morts sous leur mère par manque d’hygiène. De plus, les plus faibles n’avaient pas accès à la nourriture. Ainsi, ils ne survivaient pas ou étaient "simplement jetés à la poubelle ou brûlés sur place".
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