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La police a fait une terrible découverte à Besançon. Une soixantaine de chats ont été retrouvés morts dans un congélateur d’un retraité.
Mardi 28 juillet, la police a fait une macabre découverte chez un homme de 77 ans, habitant à Besançon. Une soixantaine de chats ont été retrouvés morts dans un congélateur, chacun soigneusement recouvert et accompagné d’un petit mot, relate Le Point sur le récit de France Bleu Besançon.
En outre, des dizaines d’autres chats, encore vivants, déambulaient dans la maison et dans le jardin de ce retraité. Ces félins sont en très mauvais état de santé. Selon l’antenne locale de la Société protectrice des animaux ou SPA, ils présenteraient des symptômes du typhus, du coryza ou encore de la gale.
Interrogé, le septuagénaire a contesté toute maltraitance envers les animaux alors que sa maison est insalubre et son congélateur contenait des chats morts. Il a même dit avoir fait tout son possible pour aménager son domicile et son jardin en un lieu accueillant pour les animaux. Pourtant, pour les empêcher de s’échapper, son domicile est entouré d’un haut grillage.
De plus, le retraité a construit des cages et des box servant à entasser les chats dans des compartiments. Il les a qualifiés de "parcs arborés" pour les félins.
A l’intérieur "des excréments canins et humains" jonchent le sol et des montagnes de sacs-poubelle ont été découvertes dehors, note France Bleu.
Selon la SPA, cet endroit infernal pour les chats pourrait être l’œuvre d’un homme atteint du syndrome de Noé. Les personnes atteintes de ce trouble adoptent plusieurs animaux de compagnie jusqu’à ne plus pouvoir s’en occuper. Mais elles nient en bloc cette incapacité à subvenir à leurs besoins et à les maintenir en bonne santé.
Depuis des années, la SPA s’est doutée du drame dans cette propriété, mais le retraité a toujours refusé d’ouvrir ses portes. Ainsi, il a fallu l’intervention de la police pour pouvoir y pénétrer. Selon France 3, l’homme a indiqué aux autorités qu’il avait entreposé les chats morts dans son congélateur, car il ne savait pas quoi en faire. Pour pouvoir transporter les survivants, la SPA Besançon a lancé un appel à ceux qui pourraient leur prêter une cage. De son côté, la mairie est en quête d’un local pour les accueillir.
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