Deux détenus en attente de leur procès se sont pendus, dimanche dernier, à quatre heures d’intervalle dans leur cellule respective de la maison d’arrêt de Besançon. Ce n’est que le vendredi 08 octobre que l’administration a fait part de l’information.
Les deux hommes, la quarantaine, était incarcérés dans l’attente de leur procès pour violences conjugales. Selon le procureur Etienne Manteaux, ils souffraient de "troubles psychiatriques importants", ce qui confirme une information de l’Est républicain, notent les autres médias français comme 20 Minutes.
Le dimanche 03 octobre, vers 16h00 (heure française), le premier a été retrouvé pendu par son codétenu. D’après le magistrat, "c’était sa première incarcération, il avait été mis en examen dans le cadre de violences graves dans la sphère conjugale et placé en détention provisoire en mars". Il avait déjà été incarcéré pendant 15 jours à l’Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Lyon, réservée aux détenus fragiles psychologiquement.
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Le second détenu s’est pendu dans la soirée, vers 20h00, dans sa cellule. Il avait été présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Belfort le 23 septembre dernier pour violences conjugales. Très agressif, "une expertise psychiatrique avait été ordonnée compte tenu de son extrême agressivité". Celui-ci avait, une fois, incendié son matelas, et a été mis en quartier disciplinaire.
Selon le procureur, "il n’est pas impossible que le deuxième détenu ait su que le premier s’était suicidé quelques heures plus tôt, mais il est difficile de dire s’il y a un lien ou non".
Une enquête a été ouverte.
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