Lyon : ouverture d’une enquête après une agression contre la jeune Mila

LINFO.RE – créé le 23.02.2022 à 11h52 – La rédaction

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Mila s’est fait agresser dans l’après-midi du samedi 19 février lors d’une balade sur les quais du Rhône, à Lyon. Elle a porté plainte, et une enquête a été ouverte.

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Insultes, vol …

Le parquet de Lyon a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour agression sexuelle, vol en réunion et outrages sexistes, rapporte 20 Minutes. Cette décision a été prise quelques jours après le dépôt de plainte de Mila. Cette dernière a indiqué qu’elle a été victime d’une agression lorsqu’elle s’est promenée sur les quais du Rhône (Lyon) samedi.
Sur une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux, on peut voir plusieurs hommes l’invectiver et l’un d’entre eux a essayé de lui voler son téléphone, mais un joggeur qui passait, l’a secourue. Elle a par ailleurs, relaté que l’un des deux hommes aurait frotté son sexe contre elle.

Un deuxième homme à identifier

La jeune femme a décidé de porter plainte à la suite de cet incident. Selon ses dires, dans une balade de vingt minutes, elle aurait été agressée sexuellement 12 fois. Une source policière, relayée par BFMTV a noté que l’un des agresseurs, un homme d’une trentaine d’années a été arrêté, placé en garde à vue et déféré.
Selon le parquet de Lyon, les investigations poursuivent sur une commission rogatoire, notamment dans le but d’identifier et d’arrêter un deuxième mis en cause.

Elle a critiqué le Coran et l’islam

Le journal rappelle qu’au moment de son agression, la jeune Mila n’était pas escortée alors qu’elle se trouve sous protection policière depuis la publication d’une vidéo critiquant le Coran et l’islam en janvier 2020. Elle a été par ailleurs, contrainte de quitter son lycée après la diffusion de ces images.
Quelques mois après, la jeune fille de 16 ans a été fortement critiquée et victime d’un "raid" numérique, car elle a publié sur TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prend à ses détracteurs et à l’islam.
Elle a été par la suite, ciblée par une vague massive de cyberharcèlement. Pour ces faits, onze personnes ont été condamnées des peines allant de quatre à six mois de prison avec sursis en juillet 2021.