Illustration / RAPHAEL BLOCH/SIPA
Les polices nationale et municipale ont dû intervenir au cours d’une cérémonie de mariage à Bron, en banlieue de Lyon. La mariée et les deux belles-mères auraient fait des malaises à cause des lacrymogènes.
Un mariage a dégénéré, samedi 19 septembre, à Bron, en banlieue de Lyon. Le maire de la commune, Jérémie Bréaud, a en effet pris une décision qui a fâché plus d’un. L’élu a limité l’accès à la cérémonie uniquement aux parents et témoins des mariés. Une soixantaine d’invités arrivés très tardivement voulaient pourtant assister à l’union de leurs proches. Pour expliquer la sanction, le maire évoque des rodéos urbains dans "de grosses cylindrées". "Trente minutes de retard et on ne marie pas, des rodéos dans les rues risquant de provoquer des accidents et on ne marie pas", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
La décision du maire a aussitôt provoqué la colère dans le camp des mariés. Les polices nationale et municipale ont dû intervenir en faisant usage de gaz lacrymogènes pour éviter que les invités repoussés ne s’introduisent de force dans l’hôtel de ville. Des scènes totalement hors de propos pour un mariage ont alors éclaté. Selon la famille citée par le Huffington Post, les lacrymogènes auraient engendré un malaise chez la mariée et des deux belles-mères.
D’après les journalistes de France 3, la situation s’est empirée la nuit, car une dizaine de voitures ont été brûlées dans le quartier d’où provenaient les mariés. Les pompiers qui intervenaient sur les lieux ont reçu des menaces et des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre. Des représentants de la police ont applaudi l’attitude du maire de Bron qui s’est montré ferme et résistant face à la situation. Jérémie Bréaud a souligné que ces comportements sont "contraires aux valeurs de la République". Il a ajouté que des règles encore plus strictes seront décrétées et qu’en cas de besoin, une charte encore plus ferme pourrait être décidée en Conseil municipal.
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