La défense affirme que l’adolescente de 13 ans a consenti au rapport sexuel.
L’avocat de la défense a présenté un argument selon lequel la jeune fille paraissait plus âgée que son âge réel, son entourage ayant estimé qu’elle avait entre 16 et 17 ans. Il s’agit de l’un des arguments utilisés en faveur de son client, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans alors qu’il en avait 20.
Les événements se sont déroulés en 2017, selon La Dépêche du Midi. Un soir à Nérac, une ville du Lot-et-Garonne, des jeunes de 20 ans ont rencontré une jeune femme, la victime. Selon Me Bert, l’avocat de la défense, le jeune homme a discuté avec elle pendant un certain temps. Un jour, il lui a proposé de venir chez lui pour jouer à la console. Cela a conduit à un rapport intime. À l’époque, le suspect était également en couple au moment des faits.
Peu après cet incident, un ami de l’accusé commence une relation avec la victime. En 2018, le père de la jeune femme découvre cette relation et se rend au commissariat pour signaler les faits. Lors des interrogatoires, la victime affirme avoir été agressée sexuellement par le jeune homme ainsi qu’un autre individu à Nérac. Les deux hommes sont interrogés en 2019.
Afin d’éviter que l’affaire ne soit portée devant la cour d’assises, l’avocat a sollicité une requalification des faits en agression sexuelle, ce qui a été accepté par la victime. Lors de l’audience au tribunal correctionnel d’Agen, le prévenu, aujourd’hui âgé de 27 ans, a expliqué qu’il avait découvert l’âge de cette jeune fille lors de son audition en 2018. "Je n’ai jamais commis de violence ni de menace, tout s’est passé normalement", a-t-il ajouté.
Les événements se sont produits avant 2021, avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la protection des mineurs, qui qualifie désormais tout acte sexuel impliquant un mineur de moins de 15 ans comme un viol. Cependant, d’après le tribunal, ils n’ont pas pu démontrer la présence de menaces ou de violences, ce qui rend cette affaire complexe à juger. "Je demande donc la relaxe", a indiqué la victime.
Source : 20minutes.fr