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Arthur, un adolescent âgé de 13 ans scolarisé dans un collège de Rive-de-Gier dans la Loire, dénonce "une pénétration digitale anale". Une agression perpétrée sous les yeux d’une vingtaine de personnes.
La journée du 16 septembre ressemblait à un cauchemar pour Arthur. D’après Le Parisien, cet adolescent de 13 ans scolarisé dans un collège de Rive-de-Gier dans la Loire a été agressé dans les toilettes de l’établissement. Son avocat, Me Jean Sannier, a expliqué que l’élève de 4e a été tabassé avant d’être forcé par des camarades à baisser son pantalon. La scène se serait déroulée devant une vingtaine de personnes. Le juriste regrette notamment la réaction de la directrice qui n’a pas jugé nécessaire d’alerter la police ou de prévenir un médecin. La famille de la victime n’a même pas été prévenue.
La mère d’Arthur a porté plainte pour viol aggravé et violences volontaires aggravées. D’après Me Jean Sannier, l’enfant parle d’"une pénétration digitale anale". "Juridiquement, ça s’appelle un viol, mais le procureur considère qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour engager des poursuites", a noté l’avocat. Après cette agression, le collégien souffre d’un léger handicap causé par sa dyslexie. Le médecin légiste du CHU de Saint-Étienne lui a prescrit dix jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Avant cette agression, Arthur a déjà été victime de plusieurs autres incidents. Outre les insultes d’un camarade à qui il a demandé de recopier un cours, l’élève a reçu un coup de poing dans la figure de la part d’une jeune fille. Sa mère condamne l’inaction de l’établissement scolaire après le premier incident. Ses agresseurs seront entendus par le juge des enfants vers le mois de novembre. L’adolescent qui a dû être déscolarisé se demande toujours pourquoi ces camarades l’ont attaqué.
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