Une maman alerte la gendarmerie sur la disparition de son enfant. L’adolescente n’est pas revenue à la maison après les cours.
Une histoire invraisemblable s’est déroulée en Loire-Atlantique. Dans la soirée du jeudi 28 septembre, une maman informe les forces de l’ordre sur la disparition de sa fille.
L’adolescente est inscrite dans un collège privé, aux alentours de 20h, elle n’était pas encore chez elle. Sa maman affolée, poste une publication sur le réseau social Facebook pour partager son inquiétude d’après les informations d’Ouest-France. La compagnie de gendarmerie de Saint-Nazaire prend des dispositions pour la retrouver.
Un dispositif a été mis en place pour repérer la fille de 11 ans, plus de trente militaires ont été déployés. D’après les renseignements relayés par une source venant de la gendarmerie au Figaro, les autorités ont effectué des fouilles à pied. Les gendarmes ont aussi emmené un chien, expert dans la recherche de personnes disparues. Ils ont refait le chemin quotidien de la collégienne de sa maison à son école.
La gendarmerie était même prête à utiliser un hélicoptère pour accélérer les recherches. Heureusement, l’adolescente a été retrouvée avant que l’hélicoptère ne prenne son envol. La fille a été découverte dans un lieu plutôt inattendu, elle était seulement bloquée dans l’infirmerie de son collège. Elle n’avait pas de téléphone, du coup, elle n’a pas pu appeler ses proches pour les prévenir. Une personne a enfermé la pièce par erreur. Le principal de l’établissement scolaire a précisé dans un communiqué remis au Figaro, le récit de cette disparition.
La collégienne est allée à l’infirmerie autour de 15h15. « Les symptômes étant légers, la vie scolaire l’a laissée se reposer pour constater que l’élève s’était endormie au cours d’une des visites régulières afin de vérifier son état de santé », explique le directeur d’école dans le document. A la sortie des cours, un membre du personnel est allé dans le « sas » de l’infirmerie et a interpellé la jeune fille. « Sans réponse, la personne de la vie scolaire a présumé que la jeune fille était partie prendre son bus. Il n’y a pas eu de contrôle visuel dans la chambre de l’infirmerie », notifie le dirigeant de l’école.
La responsable des admissions a pris connaissance de l’avis de recherche et elle s’est vite dirigée au collège pour vérifier. Elle a constaté que la jeune fille était toujours à l’infirmerie. La responsable a tout de suite appelé les gendarmes.
Le principal assume la part de responsabilité de l’école dans l’histoire. « Cet épisode a mis en évidence un dysfonctionnement dans les procédures de contrôle à l’infirmerie du collège », estime-t-il.