Une enquête est en cours afin de comprendre les raisons pour lesquelles cet instituteur âgé de 36 ans a mis fin à ses jours, mardi 29 août dans la cour de l’école primaire de Saint-Bohaire, dans le Loir-et-Cher.
Ce drame a provoqué une onde de choc dans le petit village de Saint-Bohaire. Un enseignant qui venait de faire sa rentrée dans l’école communale du Loir-et-Cher a commis un suicide. Son corps a été découvert sous le préau, dans la cour de récréation, rapporte La Nouvelle République et France 3. Une enquête est en cours afin d’essayer de comprendre pourquoi cet instituteur s’est donné la mort sur son lieu de travail.
Après le suicide de cet enseignant, le syndicat FSU-SNUipp41 a déjà fait part de son inquiétude quant au « lieu et [au] moment choisis par ce collègue pour accomplir ce geste irréversible », qui « ne peuvent que soulever des doutes et obligent à s’interroger sur de possibles causes en lien avec le travail ». De son côté, le ministère de l’Éducation nationale a noté que rien n’indiquait une quelconque détresse chez cet enseignant. Solène Berrivin, directrice académique des services de l’Éducation nationale de Loir-et-Cher, a alors assuré auprès de France 3 n’avoir « eu aucune alerte, d’aucune sorte s’agissant de cet enseignant ».
Selon la même source citée par le magazine Paris Match, le maître venait à peine d’arriver à Saint-Bohaire. Il avait pour mission de prendre en charge les élèves de CE2 et CM1 la semaine prochaine dans sa nouvelle école. C’était « un enseignant reconnu par ses pairs, très apprécié par toute la communauté [et] très engagé auprès de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré, où ses anciens collègues sont également touchés », a salué Solène Berrivin.
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