Émile Roger Lombertie a révélé avoir été agressé et injurié par des sympathisants de la gauche unifiée, le soir du 7 juillet.
Une centaine de personnes se sont rassemblés devant la mairie de Limoges, ce dimanche 7 juillet. Ces individus se sont placés dans des jardins à proximité du bâtiment municipal après la diffusion des résultats du deuxième tour des élections législatives.
Ces adeptes du Nouveau Front Populaire sont venus à cet endroit pour « s’opposer au racisme et aux idées d’extrême droite ». L’appel à cette mobilisation a circulé sur les réseaux sociaux. Autour de 100 à 150 personnes, munis de drapeaux avec des gilets jaunes, ont organisé un barbecue selon les précisions de la mairie. Le rassemblement n’a pas eu une autorisation selon les officiels de la ville.
Le maire divers droite de Limoges qui se trouvait dans son bureau au moment des faits aurait exigé à ces personnes « d’éteindre le barbecue ». Les manifestants n’ont pas accepté sa demande et le maire aurait pris un sac contenant du bois. Il aurait jeté le contenu et il est allé mettre de l’eau à la place pour l’extinction du feu. À partir de là, les choses se sont envenimées.
Selon le témoignage de la mairie de Limoges au journal Le Figaro, Émile Roger Lombertie a été frappé par ces individus. « Ils lui ont sauté dessus, l’ont encerclé et lui ont mis des coups de poing au visage, dans le dos et la poitrine ».
Les participants au barbecue improvisé nient cette version de l’histoire, accusant l’édile d’être à l’origine de la dégradation de la situation.
« La première violence qui a été posée c’est par monsieur le maire de Limoges qui a jeté à l’eau le sac dans lequel il y avait le bois pour le barbecue. C’était un barbecue festif (...) Il n’y a rien de violent là-dedans. Les gens font juste la fête à la suite de résultats politiques », a souligné une jeune manifestante aux journalistes de France 3.
« C’est monsieur le maire qui a posé ce geste de façon irresponsable et a provoqué les premières échauffourées avec la police », a-t-elle rajouté.