Les violences continuent en Martinique

"Cette nuit encore…"

Dans un communiqué, la préfecture écrit : "cette nuit encore, des individus cagoulés et armés ont tenté de semer le chaos en Martinique". Elle ajoute, comme le rapportent 20 Minutes et d’autres médias français, "les pompiers et les gendarmes ont été ciblés à trois reprises par plusieurs dizaines de tirs répétés, en rafale, d’armes automatiques à Schoelcher", à côté de Fort-de-France. Elle indique également "sept barricades, souvent enflammées", dressées dans 4 communes, y compris Fort-de-France. Et "de nombreux délinquants ont jeté cocktails Molotov et projectiles sur les policiers et les gendarmes".

Les violences en Martinique sont liées à la mobilisation contre la vie chère. Face à cette situation, la préfecture a annoncé un soutien pour les entreprises de moins de 400 salariés, qui peuvent solliciter le conseiller départemental aux entreprises en difficulté (CDED). En parallèle, le préfet réunira le comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI) pour aborder ces enjeux économiques.

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Accord insuffisant

Le couvre-feu instauré le 10 octobre a été prolongé jusqu’au 28 octobre, s’appliquant de minuit à 5 heures du matin. Des restrictions concernant la vente et le transport de carburant ainsi que l’utilisation d’engins pyrotechniques ont également été mises en place.

Bien qu’un accord ait été conclu entre le préfet, la Collectivité territoriale de Martinique et plusieurs acteurs économiques pour réduire de 20 % le prix de nombreux produits alimentaires, le mouvement contre la vie chère continue. Le RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), initiateur de la mobilisation, a refusé de signer cet accord, le jugeant insuffisant.

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