Ces derniers jours, l’affaire concernant la menace de mort contre Nicolas Sarkozy a fait couler beaucoup d’encres. L’ancien président va ainsi se constituer parties civiles lors d’un éventuel procès. Rappelons qu’il va passer de l’autre côté de la barrière dès le mois de novembre de cette année, en référence à ses derniers ennuis judiciaires.
Cette affaire de menace de mort contre Nicolas Sarkozy a commencé le dimanche 17 septembre 2023. La sœur de l’ancien président reçoit l’appel d’un inconnu. Ce dernier lui aurait rétorqué « souhaiter la mort de Nicolas et Jean Sarkozy, le plus tôt possible », puis d’ajouter « Qu’ils meurent ». Mis au vent de l’étrange appel, Nicolas Sarkozy a déposé plainte par l’entremise de son service de sécurité. Une initiative qui a, bien évidemment, amené le parquet à ouvrir une enquête, le mercredi 20 septembre, au motif de menace de mort contre Sarkozy. Pas plus tard que le 21 septembre, un homme de 38 ans ayant reconnu les faits a alors été interpellé.
Mardi 3 octobre, l’affaire de menace de mort contre Sarkozy a connu un nouveau rebondissement. Le parquet de Paris a alors évoqué, concernant le suspect, un profil psychiatrique pour le moins délicat. Selon Le Figaro, un expert a effectivement conclu un défaut de faculté de discernement au moment des faits. Soulignant l’incompatibilité de l’état de l’homme de 38 ans avec le régime de la garde à vue, il a ainsi prôné l’admission à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.